dimanche 21 novembre 2010

Faut que çà s'arrête!

La pluie ne fait pas le beau temps, c'est moi qui vous le dis!
Depuis deux semaines c'est averses sur averses dans ma si bellle région.
Les gens sont tout gris, les mines se décomposent.
Moi même je me sens toute tristounette plus souvent qu'à mon tour.
Je veux du soleil!
Un beau soleil tout rond dans le ciel d'automne.
C'est pas beaucoup demander, quand même! ( si quelqu'un peut faire quelque chose...)



dimanche 14 novembre 2010

Le jour où j'ai dansé la gigolette avec François


C'était il y a une douzaine d'années et je travaillais alors dans une grande école privée, en Mayenne, un ensemble qui allait de la petite section à la terminale.
A noël fut organisé un grand repas réunissant tous les personnels. On m'avait dit de m'habiller: "Pas question, Lola, de te voir avec ton sacro-saint jean!"
Je me mis donc sur mon 31, comme l'usage, apparemment, l'exigeait.
Une fois à ma table, entourée de mes collègues et d'appétissantes mises en bouche, un murmure général se fit entendre. Que se passait-il donc? J'entendais des chuchotement ici et là: "Voilà François F...", je tournai les yeux pour regarder quelle arrivée provoquait un tel émoi chez mes pairs.
Je vis seulement un homme d'une quarantaine d'années, smoking et tête haute. Bah, un grand ponte du coin, me dis-je sans me poser plus de questions.
Après le repas, un groupe breton vint mettre un peu d'ambiance dans la soirée. Dansons tous ensemble! Nous voilà tous debout pour une gigolette endiablée. "Allez! Mettez-vous en ligne, les hommes d'un côté, les femmes de l'autre, face à face, cette danse se pratique en couple!"
Bon d'accord, pourquoi pas?
Le fameux François, un peu gêné, sans doute par devoir, se mit sur les rangs.
Mais...mais...pourquoi toutes les femmes se décalent-elles? On dirait que personne ne veut danser avec ce monsieur? Le pauvre. Ben je veux bien moi, de toute façon je ne le connais pas.
Me voilà au bras de François qui, un peu transpirant, un peu maladroit, suit les consignes pour réussir au mieux la gigolette. Aïe, j'ai un pied écrasé, bah, c'est pas grave, la danse touche à sa fin.
Quelques années plus tard, je reconnais François au JT de 20 heures.
Bah oui, votre humble Lola a un jour festoyé avec le premier ministre.
çà méritait d'être raconté, non?
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mardi 2 novembre 2010

Ah, si j'étais riche


Si je gagnais au loto? Bon je sais je ne joue pas, mais imaginons.
Si je gagnais le super méga giga gros lot? De l'argent tombé du ciel à ne savoir qu'en faire?
D'abord je m'achèterais la maison de mes rêves, avec plein d'ouvertures immenses pour être inondée de soleil, et une grande table familiale pour recevoir tous mes amis.
Une piscine intérieure (laissez moi rêver!)
J'irais au Pérou, en Nouvelles Zélandes, en Alaska...
Je me ferais belle chez l'ésthéticienne et le coiffeur au moins une fois par semaine.
Et puis, j'ose le dire, j'arrêterais de travailler. Parce que même si j'ai la chance de faire un métier où on ne s'ennuie jamais, je vous l'avoue je travaille parce qu'il faut gagner sa croûte.
Et je me mettrais à écrire (continuons de rêver!), écrire sérieusement des choses pas forcément sérieuses, assise derrière mon grand bureau. J'aurais enfin le temps!
Et bien oui, parce que si j'étais riche, je soudoierais un éditeur pour être publiée, il y aurait tellement de marketing autour de mon oeuvre que je vendrais des milliers d'exemplaires et deviendrais célèbre. Le nom de Lolabebop deviendrait incontournable, mes romans seraient portés à l'écran et leurs titres s'étaleraient dans Paris sur les colonnes Morris.
Bon je m'enflamme, je m'enflamme mais c'est pas tout çà, là il faut que je vous quitte: je dois aller à l'office HLM payer mon loyer, et m'acheter des pâtes pour accompagner la sauce tomate...
Mais dîtes-moi, vous, vous feriez quoi si crésus vous choisissait?
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