mercredi 28 avril 2010

Back street

Dans les années 90 il y avait un groupe qui s'appelait les Backstreet boys. Mais depuis fort longtemps existent celles qu'on appelle depuis près d'un siècle les backstreet girls (surnom tiré du roman de Fannie Hurst).

Je voudrais rendre hommage en quelques mots, quitte à choquer les pudibonds, à toutes ces femmes qui passent après. Après l'autre femme, la légitime.
Celle sur qui la foudre est tombée sans crier gare, qui auraient voulu prendre leurs jambes à leur cou mais en ont été empêchées par un cupidon facétieux.
Les backstreet girls se doivent de ne surtout rien demander, et ne connaîtront jamais que l'amour en lieu clos. Elles écouteront l'homme se confier à elles, elles le soutiendront envers et contre tout. Elles l'aideront à supporter sa vie, sans oser espérer qu'un jour il pourrait être tout à elles.
Jusqu'au moment où, comme un miracle, elles trouveront la force de dire "non, çà suffit, je m'en vais. Je rêve d'autre chose", elles plieront bagage sans un regard en arrière et chercheront enfin la route de la légitimité.

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vendredi 23 avril 2010

Je connais Jean de la lune




Le moins que l'on puisse dire, c'est que mon ami Fabio est lunaire.

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Etant souvent perdu dans un monde onirique, entre fiction et réalité (un rêveur s'il en est!), Fabio a souvent maille à partir avec le quotidien.

Ainsi il n'est pas rare de le voir égarer ses clés en toutes circonstances mais comme il se connaît bien il en a refait une dizaine de doubles, qu'il laisse ici et là, chez ses amis compréhensifs.

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Fabio est un rêveur, oui, je le répète.

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En témoigne cette scène arrivée pas plus tard que la semaine dernière: alors que je l'attendais tranquillement chez moi en humant l'odeur du café qui n'attendait que lui, mon téléphone sonna.

-Allo oui?

-Lola? C'est Fabio. Je suis devant chez toi.

-Ah? Mais tu n'as pas sonné. J'arrive!

Et là j'ouvris la porte et me trouvai devant un couloir on ne peut plus désert.

-Ben tu n'es pas là Fabio...

-Mais si!

Ambiance surréaliste.

Me voici donc à vérifier dans la cage d'escalier mais il n'y avait personne. Je regardai même dans le local du vide ordures, mais évidemment de mon ami aucune trace. Et lui qui insistait!

-Ah non! affirmai-je fermement, je suis sur le palier et je te confirme que tu n'es pas là.

Il s'était tout simplement trompé d'immeuble.

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Je l'aime bien Fabio, peut-être justement parce qu'il est souvent sur la lune.


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lundi 19 avril 2010

Chacun cherche sa moitié


Dans un conte philosophique, Platon racontait l'androgyne originel.
Aristophane, dans "Le banquet"nous explique qu'à l'origine étaient trois êtres: l'être femelle, l'être mâle, et un troisième être étrange puisqu'il était à la fois mâle et femelle, et possédait par là même quatre jambes, quatre bras et...deux sexes!
Un jour Zeus sépara l'hybride en deux et depuis les deux morceaux n'ont de cesse de vouloir se retrouver pour se rassembler.
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Joli conte. C'est beau.
.Mais il nous a pas mis dans la merde Zeus!
Parce que moi, je l'attends toujours ma moitié d'orange.
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vendredi 16 avril 2010

Mots de stars


Aujourd'hui, quelques pensées de stars:
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L'amour se mesure à ce que l'on accepte de lui sacrifier. Ava Gardner
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Le seul moment où une femme réussit à changer un homme, c'est quand il est bébé. Natalie Wood
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Nier Dieu, c'est se priver de l'unique intérêt que présente la mort. Sacha Guitry
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Rêve comme si tu vivais éternellement. Vis comme si tu allais mourir aujourd'hui. James Dean
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Une carrière réussie est une chose merveilleuse mais on ne peut pas se blottir contre elle la nuit quand on a froid. Marilyn Monroe
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Si la natation est bonne pour la ligne, pourquoi les baleines sont-elles si grosses? Robert
Mitchum
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Une de ces phrases vous inspire une réflexion? Piochez donc, je vous écoute!
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dimanche 11 avril 2010

Qui hait les dimanches?

Il y en a qui détestent le dimanche.
Pas moi.
Pour moi le dimanche est un don du ciel, parce que ce jour là, la plupart du temps je ne fais rien. Rien à part m'occuper de moi.

Après un réveil en douceur et étirements voluptueux sous la couette, je reste un peu au lit pour lire un ou deux chapitres de ce roman dont les mots s'emmêlent le soir tandis que mes yeux piquent, alors que le matin...le matin les lignes défilent à toute vitesse et je ne peux plus m'arrêter...
Je finis pourtant par m'extirper de mon plaisir littéraire et vais faire passer le café dont j'ai enfin le temps d'apprécier l'arôme. Après ce petit déjeuner/brunch ( selon l'heure qu'il est, car vous aurez sans doute compris que JE PRENDS LE TEMPS), j'investis la salle de bain et là je laisse couler longtemps, longtemps l'eau chaude sur mon dos. Puis j'épile, je fais un masque, je crème... (je crème encore plus depuis que j'ai dépassé 40 ans!)
Il m'arrive de passer mon après-midi à regarder la mer, à jouer à éviter les vagues sur le sable, ou alors je regarde ce film qu'on m'a conseillé depuis si longtemps.

Bref je ne fais RIEN et j'adore çà.

Et vous dîtes-moi? Dimanche cocooné ou dimanche agité?

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samedi 3 avril 2010

çà s'en va et çà revient




çà commence par un petit point dans l'estomac qui semble venir de loin, on ne sait pas bien d'où.


Et puis çà gonfle, insidieusement, sans qu'on puisse l'arrêter. Parfois çà provoque la position chien de fusil, la seule qui permette de survivre encore une heure, puis une autre...


Quelquefois aussi, çà fait jaillir le mal de vivre, avec sa cohorte de regrets irratrapables, çà ronge de l'intérieur.


Et puis un jour çà s'en va, et on peut à nouveau respirer, marcher en trouvant beau le ciel, toucher du doigt la légèreté...


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