mercredi 31 mars 2010

Culte

Il est des mots qui vous restent pour toujours. Des mots d'humour ou d'amour entendus dans les plus belles pages du cinéma.
Voici 5 extraits savoureux:












Paris est tout petit pour ceux qui s'aiment comme nous d'un aussi grand amour!

(Les enfants du Paradis, 1945)



Tu m'as dit je t'aime, je tai dit attends. J'allais dire prends-moi, tu m'as dit va-t-en...











Jules et Jim, 1962)




-Au lieu de dire des bêtises, tu devrais travailler!




-J'travaille... J'travaille à être heureuse!






(Et dieu créa la femme, 1956)



-J'ai été obligé de passer la nuit avec cette femme charmante aux sanitaires.

-Je précise que je peux être charmante ailleurs qu'aux sanitaires!

( Les bronzés, 1978)



Et pour finir, prière de prendre l'accent marseillais:


-Marius, il a plus assez de musique dans le coeur pour faire danser sa vie.
-Putain, tu dis de ces phrases, avec de ces mots!
-C'est pas de moi, c'est de Céline.
-Céline? Ta femme?
-Mais non! Céline l'homme de lettres!
-Céline? Un homme?

(Marius et Jeannette, 1997)

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Et vous, quelles répliques vous ont fait sourire ou tout simplement touchés?



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jeudi 25 mars 2010

Snoring Daddy


Papa est souvent passé dans le journal régional grâce aux diverses associations dont il était secrétaire général, trésorier, parfois même président. Mais il y a tout de même une fois où on parla de lui à son corps défendant.
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Ce soir là nous étions allés au théatre en famille, voir une pièce contemporaine au texte soporifique et au décor minimaliste (Je me demande encore aujourd'hui ce qui nous avait poussé à faire ce choix improbable!), et juste après le premier tiers du spectacle, papa s'est endormi profondément. Si profondément que même les coups de coudes les plus pressants ne le firent pas émerger une seule seconde dans le monde réel.
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Bon, et bien, fais de doux rêves, papa!
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Le lendemain, dans le journal, la critique de la pièce s'achevait ainsi: "...La pièce était tellement ennuyeuse qu'on entendait des ronflements durant toute la durée du spectacle."
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Et oui, Y'en a qui savent se faire remarquer en toutes circonstances.
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samedi 20 mars 2010

Il disait


Il disait, le soir, quand la lumière tombait, il disait:"Je t'adore. Tu es spéciale. Il y a quelque chose de chimique entre nous. Quelque chose d'inexpliquable, çà vient d'ailleurs."

Il disait:"Arrête de dire que tu te trouves pas assez ceci ou trop cela, arrête, arrête, tu es la plus belle chose qui me soit arrivée."

Il me disait en effleurant ma joue:"A quoi bon essayer d'être différente, reste comme çà, juste comme çà, et viens contre moi, tout contre."

"Oublie la journée, le travail. Oublie tout çà, je suis là maintenant. Oublie les autres et le temps qui passe. Il est suspendu là. Viens que je te serre contre moi."

Il disait encore:"Oui, c'est çà, laisse toi aller comme çà. N'oublie jamais que quoiqu'il arrive je ne t'oublierai pas."

Et moi je ne disais rien, lui souriais, et pensais tout bas:Merci.


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