dimanche 27 juin 2010

Perdue!


Mercredi soir, très tard, était diffusé l'ultime épisode d'une série US très en vogue, contant l'histoire de rescapés d'un crash qui ont fort à faire pour découvrir les secrets d'une île pas toujours accueillante.
çà vous dit quelque chose?
Moi aussi.
Sauf que je n'ai suivi leurs aventures que deux saisons, me lassant assez vite de péripéties qui faisaient plus que m'embrouiller le cerveau. Mais comme je suis curieuse je voulais savoir le fin mot et ai donc suivi le dernier opus, ce mercredi. Mais pour tout vous dire, je n'y ai pas pipé grand-chose.
Alors hier, lorsqu'un ami accro à la série est venu dîner, j'ai voulu qu'il m'en dise plus sur le dénouement de l'affaire, avec toutes les subtilités engendrées par un scénario tarabiscoté. Je n'ai pas été déçue!
En gros (mais alors vraiment en gros, parce que l'explication a duré une heure), il y avait une fumée noire qui représentait le frère de Jacob, c'est à dire le mal, qui a aussi pris l'apparence de Lock pour s'échapper de l'île après avoir manipulé pour faire éteindre la lumière blanche mais qui par là même le transformait en mortel. Avec çà il fallait compter sur deux réalités parallèles dont l'une n'était que supposée. Limpide, non?
Je vous passe moultes autres subtilités, mais quand même si quelqu'un parmi vous a sa propre interprétation je suis preneuse, parce qu'après une heure d'explications et de concentration pour essayer de tout comprendre, mon ami et moi avons foncé vers l'armoire à pharmacie pour avaler une aspirine...
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mercredi 16 juin 2010

Quand je serai grande


A 6 ans, comme la majorité des petites filles de mon âge je disais:
-Quand je serai grande je serai maîtresse!
Et maman répondait:
-C'est bien ma chérie. Un bien joli métier.
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A 8 ans, parce que je lisais Enyd Blyton et son clan des sept:
-Je serai détective privé!
-Hum, moui...Tu as encore le temps de réfléchir. Mais je te verrai bien maîtresse d'école.
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A 10 ans, c'était Caroline Quine et Alice (la littérature de jeunesse n'a pas toujours été ce qu'elle est aujourd'hui), je rêvais donc d'être grand reporter.
-Reporter peut-être, mais grande? (ma famille a toujours eu de l'humour), institutrice, çà t'irait bien!
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A 18 ans,
-çà y est, j'ai trouvé, plus tard je veux être monteuse de cinéma! (quand on a commencé à triper sur les grands films, fatalement... Une autre fois je vous raconterai la décennie que j'ai passé dans le milieu cinématographique)
-Pas un grand avenir, tu aurais fait une si bonne maîtresse d'école...
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A 30 ans:
-Bon, et bien finalement j'ai décidé d'être prof des écoles.
-Je te l'avais bien dit! (je l'avais bien cherché, celle là.)
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Et voilà comment j'en suis arrivé là.
çà passionne mon psy!
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Et vous, quel(s) métier(s) vous faisait rêver?
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dimanche 13 juin 2010

J'vais encore à l'école!






L'année touche presque à sa fin. Non? Mais si! Parce que nous, instits et profs des écoles, fonctionnons à l'année scolaire. Mon année commence donc en septembre et se termine en juin.
Mais là n'est pas notre seule particularité.
Voyons voyons...

  • -Chaque année je découvre de nouveaux prénoms, parfois même très improbables, de Junior à Smiley (si, si, je vous jure!) en passant par de jolies sonorités comme Janelle ou Kahinna.

-Je pars bosser avec un cartable plein à craquer et trois cabas.

-J'ai souvent plein de blanc sur mes fringues parce que la craie, çà laisse des traces!

-Je me ruine en stylos rouges et cartouches d'encre.

-Je tétannise à chaque fois que l'inspecteur annonce sa venue.

-Je me transforme en ermite trois week-end par an parce que je m'y suis encore prise à la dernière minute pour remplir ces p... de livrets d'évaluatihons!

-J'emploie un langage châtié quatre jours par semaine de 8h30 à 16h30.

-J'entasse tout ( papiers de toutes les sortes, vieilles brosses à dent et tout ce qui me passe par les mains) en me disant que çà finira bien par servir un jour pour ma classe.

-J'ai un shampoing anti poux dans ma salle de bain, au cas où...

-Je réemploie des mots que j'avais rayé de mon vocabulaire depuis la préadolescence:" camarade"; "tu me fais suer"; "je vais me fâcher"; "arrête de faire le sot"...

MAIS je suis enfin la plus grande sur la photo de classe (et encore, faut voir!)

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dimanche 6 juin 2010

Si tu savais

Si tu savais comment, sous mes dehors calmes et sereins, çà bouillonne là-dedans,

Si tu voyais la couleur de mon âme,

Si tu savais comme parfois, la nuit, je tombe dans des grands trous noirs, mais comme parfois aussi je vole,

Si tu pouvais imaginer combien j'ai envie de dire je t'aime, oui, je t'aime, et rien d'autre,

Si tu connaissais mes rêves les plus fous, mes envies d'absolu,

Alors là tu me verrais, toute nue, sans artifice ni protection, et tu saurais vraiment qui je suis.