lundi 31 mai 2010

A l'ancienne


Ce week-end j'ai assisté à un mariage. Un vrai mariage à l'ancienne.

Ceux où on roule la soeur aînée encore célibataire dans une brouette (petit message à ma sister: ne te marie pas avant moi stp!)

Ceux où on a un cavalier (oui, mais moi mon cavalier il est arrivé en retard, j'avais l'air malin toute seule dans le cortège!)

Ceux où on fait une course en sac dans une salle des fêtes au parquet glissant (la prochaine fois je ne mets pas de talons!)

Ceux où on a droit au diaporama souvenirs (et là on verse une larmichette).

Ceux où le père de la mariée chante une chanson de Brel avec sa voix gutturale (deuxième larmichette).

Et enfin -je ne sais pas si c'est pareil dans toutes les régions-, ceux où on réveille les mariés avec un pot de chambre avant la soupe à l'oignon.

Bref, j'suis vannée et j'vous l'dis tout de go: je ferais pas çà tous les jours!

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mardi 25 mai 2010

Artiste bâtisseur


Lorsqu'il m'est arrivé de vous parler d'art, c'était souvent après un voyage en dehors de l'hexagone.


Aujourd'hui, je voulais partager avec vous quelques fabuleuses images du musée Tatin, endroit magique où j'allais fréquemment me promener lorsque j'habitais la mayenne.


Après le facteur cheval, Robert Tatin s'est construit une maison merveilleuse, un jardin extraordinaire vers lesquels on arrive en passant par son allée des géants.


Mais chut, je ne parle plus, et vous laisse à voir.

















mercredi 19 mai 2010

Cadavre exquis

Est-ce que çà vous dit de répondre à brûle pourpoint à un petit questionnaire de mon cru?

Ne vous privez pas.


En attendant, je me lance.



1. Le corps de qui aurais-tu aimé avoir?


Ben je ne suis pas difficile: celui de Bardot à l'époque de "Et dien créa la femme"!




2.Et la tête, alouette?

Le joli visage de Julianne moore...



3. La voix?

J'aime assez la mienne, il paraît que j'aurais pu faire de la radio (je fais ma frimeuse, là!) sinon j'aime bien la voix d'Anna Mouglalis.


4. Et le sourire?

Ah, merveilleux sourire que celui de Charlotte...





5. Et enfin, quel(le) homme/femme célèbre prendrais-tu avec toi sous la couette?

Ben c'est à dire que je préfèrerais qu'il ne soit pas célèbre, çà ferait des soucis en moins, mais bon si on m'oblige, voyons, cà pourrait être Hugh Jackman.



Mais là...là...je ne serais plus tout à fait humaine!

Et vous, à quel(le) extra-terrestre pourriez-vous ressembler?

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dimanche 16 mai 2010

Hétéroclite


Ma bibliothèque est un vrai fourre-tout. On y trouve mille choses et dans le désordre le plus complet. Un petit tour d'horizon?
Go!
  • une grande place pour mes Douglas Kennedy et mes Maupin, serrés de près par Gavalda, Auster, Benchetrit et Teulé.
  • Beigbeder côtoie Salinger, le premier étant un grand admirateur du second çà ne pouvait mieux tomber.
  • Sur le 2ème rayon les polars, de Mankell à Vargas, en passant par Scalese et Izzo.

Et après, le grand n'importe quoi ( mais je ne peux pas me refaire!):

  • mes routards tout cornés
  • ma bible sur le cinéma: les entretiens Hitchcock/Truffaut
  • les plus beaux souvenirs d'un voyage à Pragues sur un porte-photos
  • trois Lagarde et Michard pour me replonger dans les classiques
  • le livre d'or tout jauni de mon appartement du 8ème arrondissement du temps où j'étais "parisienne"
  • une carte Michelin
  • les albums photos de mon séjour à NYC
  • mon Robert et Collins pour être a good bilingual woman
  • le cahier de recettes pour bien recevoir
  • et la pile de dvd qui va bientôt s'écrouler!

Un vrai capharnaüm, quoi!!!

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mardi 11 mai 2010

Le jour où j'ai chanté comme une diva


Comme je le disais, tout peut arriver.
J'ai eu moi aussi mon quart d'heure de célébrité (locale, soit, mais c'est déjà çà).
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C'était la fin de l'été dans une petite ville de province où avait lieu un festival musical. La foule se pressait dans les rues et les cafés.
Avec mes amies nous avions décidé de passer la soirée dans notre café concert favori où se produisait deux musiciens que nous ne connaissions pas. Nous étions, comme d'habitude, impatientes de découvrir ces nouveaux talents.
Atablée devant un coktail, le répertoire du duo me plut incontestablement. Me voilà donc tapant dans mes mains et souriant d'une oreille à l'autre.
A mi-concert les musiciens s'octroyèrent une pause. Je dois avouer que le chanteur ne me laissait pas indifférente (midinette que j'étais, et que je suis encore d'ailleurs, plus souvent qu'à mon tour!)
Bref le beau chanteur revint sur scène accompagné de son guitariste et regardant le public, lançà: "Il y a une super ambiance ici! Je suis sûr qu'il y a des chanteurs en herbe. Par exemple vous, mademoiselle, si on vous demandait de chanter, vous choisiriez quoi?"
Damned. çà ne peut pas être à moi qu'il s'adresse. Non, non, c'est sûrement à quelqu'un derrière moi. Je me retournais donc.
"Mademoiselle, il s'agit bien de vous!" continua le belâtre, sourire enjoleur.
"Là, je suis faîte!" eus-je à peine le temps de penser, joues rouge et transpiration aigüe.
Je bredouillais sans réfléchir: "Heu...heu...le tourbillon de la vie!"
" Et bien venez, nous vous écoutons!"
Et moi de traverser la salle, comme aimantée par le regard du charmeur, survolant la foule, jusqu'à la scène.
Je commençais à entonner:" Elle portait des bagues à chaque doigt, des tas de bracelets autour des poignets...", voix chevrotante, corps tremblant, puis, comme un miracle ma voix prit de l'assurance, un silence magique se fit dans la salle, j'étais là, sur une scène, un guitariste m'accompagnait et je revisitais avec un immense plaisir la chanson de Jeanne Moreau.
Instants suspendus...
Je vous passe les clins d'oeil encourageants du chanteur non loin de moi qui me faisaient rosir.
Je n'ai jamais si bien chanté que ce soir là, portée par les artistes et une salle bienveillante.
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La semaine qui suivit je n'étais plus Lola, j'étais devenue "Jeanne" pour les gens qui m'apostrophaient aimablement dans la rue...
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lundi 10 mai 2010

Croisements


Aujourd'hui juste une phrase d'Ernest Hemingway que je trouve très juste.

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"Nous devons nous y habituer: aux plus importantes croisées des chemins de notre vie, il n'y a pas de signalisation."
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mercredi 5 mai 2010

Le jour où j'ai chanté comme une casserole


Il est des moments dans la vie où on se demande pourquoi on s'est embarqué là-dedans. çà m'est arrivé lors d'une soirée karaoké où j'aurais voulu me cacher dans un trou de souris.
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Mon ami Nigel m'avait entraînée ce soir là dans ce pub, "pour boire une petite mousse". Why not?
Et très rapidement, emporté par cette ambiance de chanteurs amateurs, il avait voulu pousser la chansonnette, fort bien d'ailleurs, comme la plupart des prestations de ceux qui avaient pris le micro (car contrairement à une idée reçue, la plupart des volontaires dans un karaoké se débrouillent particulièrement bien, d'autant plus que dans le cas présent il s'agissait visiblement d'habitués du lieu).
Bref, vint ce soir là à Nigel l'idée de me lancer un challenge.
"Lola, à toi, montre leur de quoi tu es capable."
Moi, rougissante et coeur battant soudainement à 200:"Pas question...je ne saurais pas, et puis aucune chanson ne me plaît dans la liste, tu me vois en train de chanter du Céline Dion?"
Nigel insistait vaillamment, et moi je transpirais à grosses gouttes, voyant nettement le moment où j'allais lâchement céder.
"Allez, pour le fun!"
Ben voyons! Amusons nous alors (voilà comment on se laisse piéger...)
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J'optais donc pour un morceau de Gainsbourg (chanté par Jane) que je connaissais à peine (bien que par ailleurs je sois fan du compositeur), mais qui me semblait simple à interpréter. Grave erreur, ne chante pas Gainsbourg qui veut!
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Me voici donc debout, micro en main en train de commencer à interpréter "Oh di dou di dou di dou da..."
Dès les premières notes: silence consterné dans la salle. Une véritable catastrophe. Je ne suis pas dans le ton, ma voix est nasillarde, je suis on ne peut plus ridicule (mais je confirme l'adage: çà ne tue pas).
L'assistance est de plus en plus gênée, tandis que Nigel me soutient moralement par de petites pressions encourageantes sur l'épaule.
Il faut vous dire que quand je commence quelque chose, je vais jusqu'au bout! Ces trois minutes me parurent interminables...
L'apogée dans le grotesque vint lorsque, toujours debout dans mon chemisier ajusté moulant juste ce qu'il faut ma poitrine généreuse, je susurrai ces paroles:"...et je suis aussi plate qu'un garçon, que c'est con!..."
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Ridicule je vous dis, mais j'en ris encore aujourd'hui!
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Dans le prochain billet, je vous raconterai la fois où j'ai chanté comme une diva (car ce qui est bien dans la vie, c'est que tout peut arriver, même le meilleur!)
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dimanche 2 mai 2010

Effervescente et lascive


C'est tout moi çà!
D'un extrême à l'autre selon le moment ou la situation.
Active et passive, j'excelle dans les deux m'sieur dames.
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Au travail vous me verriez, toujours sur le pont, à vouloir faire au mieux, me concentrant pour penser à tout, n'oubliant jamais de dire chaque jour un petit mot personnel à mes chers élèves, jonglant entre les photocopies, la gestion de la classe, l'aide personnalisée et les réunions de concertation, souvent en non-stop de 8h à 18h (si si, on bosse dans l'éducation nationale, contrairement à ce qu'en pensent certains).
EFFERVESCENTE...
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Mais quand je rentre dans mon sweet home, alors là j'ai une force d'inertie presque incroyable. Je suis capable de buller avec volupté, m'étendant les jambes en l'air en fermant les yeux et de faire le vide, d'être totalement alanguie, ne répondant pas au téléphone, n'allumant ni la télé, ni le PC. Un moment pour me retrouver, presque inerte.
LASCIVE...
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