vendredi 17 décembre 2010

C'est çà grandir

C'est l'histoire du petit Tom, sept ans, l'un de mes élèves.

Il y a deux jours, Tom décide de faire une blague à sa maman, et de se cacher dans l'armoire de la chambre pour la surprendre, lui sauter dessus et lui faire un gros câlin. Et puis là, dans l'armoire, bien calfeutré, Tom lève les yeux. Mais qu'est-ce que c'est que tous ces paquets cadeaux? çà tourne vite, dans sa tête, à Tom. Son sourire disparaît: oh non, alors le père-noël ce serait les parents? Du coup il n'a plus du tout envie de sauter sur sa maman.
Il descend dans le salon, et l'oeil dépité demande des explications.
-Et bien tu vois, mon bonhomme, maintenant tu es dans le secret des grands.
çà le revigore un peu.
Et là, sa grande soeur arrive et lance tel un boulet de canon:
-Tu sais, çà m'a fait drôle à moi aussi le jour où j'ai appris que la petite souris n'existait pas!
Un court silence, aussitôt rompu par la voix découragée du petit garçon: "QUOI??? PARCE QUE LA PETITE SOURIS N'EXISTE PAS NON PLUS???!!!"

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dimanche 21 novembre 2010

Faut que çà s'arrête!

La pluie ne fait pas le beau temps, c'est moi qui vous le dis!
Depuis deux semaines c'est averses sur averses dans ma si bellle région.
Les gens sont tout gris, les mines se décomposent.
Moi même je me sens toute tristounette plus souvent qu'à mon tour.
Je veux du soleil!
Un beau soleil tout rond dans le ciel d'automne.
C'est pas beaucoup demander, quand même! ( si quelqu'un peut faire quelque chose...)



dimanche 14 novembre 2010

Le jour où j'ai dansé la gigolette avec François


C'était il y a une douzaine d'années et je travaillais alors dans une grande école privée, en Mayenne, un ensemble qui allait de la petite section à la terminale.
A noël fut organisé un grand repas réunissant tous les personnels. On m'avait dit de m'habiller: "Pas question, Lola, de te voir avec ton sacro-saint jean!"
Je me mis donc sur mon 31, comme l'usage, apparemment, l'exigeait.
Une fois à ma table, entourée de mes collègues et d'appétissantes mises en bouche, un murmure général se fit entendre. Que se passait-il donc? J'entendais des chuchotement ici et là: "Voilà François F...", je tournai les yeux pour regarder quelle arrivée provoquait un tel émoi chez mes pairs.
Je vis seulement un homme d'une quarantaine d'années, smoking et tête haute. Bah, un grand ponte du coin, me dis-je sans me poser plus de questions.
Après le repas, un groupe breton vint mettre un peu d'ambiance dans la soirée. Dansons tous ensemble! Nous voilà tous debout pour une gigolette endiablée. "Allez! Mettez-vous en ligne, les hommes d'un côté, les femmes de l'autre, face à face, cette danse se pratique en couple!"
Bon d'accord, pourquoi pas?
Le fameux François, un peu gêné, sans doute par devoir, se mit sur les rangs.
Mais...mais...pourquoi toutes les femmes se décalent-elles? On dirait que personne ne veut danser avec ce monsieur? Le pauvre. Ben je veux bien moi, de toute façon je ne le connais pas.
Me voilà au bras de François qui, un peu transpirant, un peu maladroit, suit les consignes pour réussir au mieux la gigolette. Aïe, j'ai un pied écrasé, bah, c'est pas grave, la danse touche à sa fin.
Quelques années plus tard, je reconnais François au JT de 20 heures.
Bah oui, votre humble Lola a un jour festoyé avec le premier ministre.
çà méritait d'être raconté, non?
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mardi 2 novembre 2010

Ah, si j'étais riche


Si je gagnais au loto? Bon je sais je ne joue pas, mais imaginons.
Si je gagnais le super méga giga gros lot? De l'argent tombé du ciel à ne savoir qu'en faire?
D'abord je m'achèterais la maison de mes rêves, avec plein d'ouvertures immenses pour être inondée de soleil, et une grande table familiale pour recevoir tous mes amis.
Une piscine intérieure (laissez moi rêver!)
J'irais au Pérou, en Nouvelles Zélandes, en Alaska...
Je me ferais belle chez l'ésthéticienne et le coiffeur au moins une fois par semaine.
Et puis, j'ose le dire, j'arrêterais de travailler. Parce que même si j'ai la chance de faire un métier où on ne s'ennuie jamais, je vous l'avoue je travaille parce qu'il faut gagner sa croûte.
Et je me mettrais à écrire (continuons de rêver!), écrire sérieusement des choses pas forcément sérieuses, assise derrière mon grand bureau. J'aurais enfin le temps!
Et bien oui, parce que si j'étais riche, je soudoierais un éditeur pour être publiée, il y aurait tellement de marketing autour de mon oeuvre que je vendrais des milliers d'exemplaires et deviendrais célèbre. Le nom de Lolabebop deviendrait incontournable, mes romans seraient portés à l'écran et leurs titres s'étaleraient dans Paris sur les colonnes Morris.
Bon je m'enflamme, je m'enflamme mais c'est pas tout çà, là il faut que je vous quitte: je dois aller à l'office HLM payer mon loyer, et m'acheter des pâtes pour accompagner la sauce tomate...
Mais dîtes-moi, vous, vous feriez quoi si crésus vous choisissait?
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mercredi 20 octobre 2010

No more time

Je suis en vrac: débordée, au taquet, submergée, inondée, dépassée, envahie, emportée par le boulot! Mais je vais me calmer et je reviens très vite! Bisous à tous!

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dimanche 10 octobre 2010

Il y a

Il y a dix ans, je réussissais mon concours, enfin, après des années de labeur.
Il y a neuf ans, je m'installais dans cette jolie ville, toujours animée, toujours douce à vivre.
Il y a sept ans, je LE rencontrais, loin de me douter que cela durerait plus longtemps que la foire à Niort.
Il y a six ans, j'avais un accident de voiture, de ces accidents qui vous remettent la tête à l'endroit: désormais je suis plus vigilente.
Il y a cinq ans, je découvrais le mystère des ruelles de Venise, sa magie aussi.
Il y a trois ans, je faillis perdre ma meilleure amie à cause d'une p... de rupture d'anévrisme.
Il y a deux ans, je me décidais à ouvrir ce blog.
Il y a un an, je faisais un "burn-out".
Et aujourd'hui, aujourd'hui... Je fais ce que je peux, essayant de ne garder que le bon du passé, et ne pensant pas trop à l'avenir.
Du moins j'essaie!!!
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dimanche 3 octobre 2010

Le baiser

Il est un baiser qui me touche en plein coeur: celui qui est soufflé avec la main.
Ma petite soeur, mes parents, m'envoient cette preuve d'amour lorsque nous nous quittons pour un temps indéfini.
LUI aussi l'envoie à chaque fois qu'il quitte mon cocon douillet.
C'est le baiser qu'on peut faire lorsque la proximité physique n'est plus là, celui qui vole jusqu'à vous et qu'on retient jusqu'à la prochaine fois.
C'est le baiser qui m'émeut, allez savoir pourquoi...
Et vous, votre baiser fétiche?







dimanche 19 septembre 2010

Dans mon HLM


Dans mon immeuble on trouve toutes sortes de gens aussi forcéments différents les uns que les autres.
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Je n'ai pas la plume de Renaud pour vous narrer quelques-uns de ces personnages, mais je me lance quand même.
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Il y a par exemple mamie Olga, 80 ans et des poussières, qui me demandait l'autre jour si je supportais le bruit émis par la voisine du 9ème. "Vous comprenez, c'est que lorsqu'elle fait ces choses qui doivent rester privées elle fait un vacarme! Et lui qui hurle "vas-y! vas-y!" je me sens gênée vous comprenez?", puis, rougissant elle ajoute: "oh, je n'aurais pas dû vous raconter çà, j'ai honte...", mais non mamie Olga, c'est la vérité, elle est vraiment bruyante dans son plaisir la voisine!
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Il y a aussi Alain, genre vieux beau qui vit avec sa vieille maman.Il me gratifie toujours d'un "comment çà va ma belle?" accompagné de 4 bises, je dois parfois retenir ma respiration car Alain abuse souvent de l'eau de cologne.
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Dans mon immeuble nous trouvons aussi Mme Moussu, toujours accompagnée de son caniche, et M. Alouche qui est d'une timidité maladive.
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Et puis il y a Micheline, ma voisine de palier. Elle terrorriserait un régiment lorsqu'elle se met en colère. Monsieur françois, le gardien, en sait quelque chose.
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Et moi je les aime bien, tous ces voisins particuliers, parce que quand l'un de nous a un problème, il y a une vraie solidarité.
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Ah oui, j'oubliais de vous dire: dans mon HLM, je suis la fille du 8ème. (véridique!)
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mardi 7 septembre 2010

J'ai croisé monsieur Hulot

Il est des moments plein de poésie qui peuvent vous saisir n'importe où, n'importe quand.
Hier en partant travailler, je décélère en voyant un badaud prêt à traverser la rue d'une allure nonchalante.
Je suis à l'arrêt.
Je regarde.
Je souris.
Devant moi se trouve Jacques Tati dans son célèbre personnage ubuesque. Même démarche, même imperméable, sans oublier la pipe et le chapeau.
Défilent alors devant mes yeux des images oubliées depuis longtemps, celles du long bonhomme pratiquement muet. Et me voici partie à rire...
Merci cher inconnu de m'avoir fait oublier, l'espace de quelques secondes au moins, les tracas de la rentrée!

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lundi 30 août 2010

J'veux pas y aller!


J'ai les ongles tout rongés (ah çà pour pas être glamour, je sais y faire!),
la boule au creux du ventre,
je repasse en long, en large et en travers le film de ma première journée avec mes futurs élèves,
je me demande quelles têtes ils ont,
et est-ce que les parents seront sympas?
Vais-je m'entendre avec mes deux collègues?
Là-haut, du côté du cerveau, çà chauffe à plein charbon, çà triture, çà rabâche, çà déboussole...
Maman, j'ai peur, C'EST LA RENTREE!...
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mercredi 25 août 2010

Puisque c'est fini...

Les façades décorées d'azulejos, la générosité des autochtones, le soleil brûlant (avec les pieds qui gonflent et les jambes d'éléphant qui vont avec), le poisson grillé, le sourire sur chaque visage croisé, l'architecture aux consonnances maures, l'émouvant fado, les criques cachées...
Adeus adeus Portugal!
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Me voici, par la force des choses, (presque) prête à attaquer la rentrée avec la sinistrose qui ne va pas tarder à pointer le bout de son nez.
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Mais très heureuse de vous retrouver!
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dimanche 4 juillet 2010

Libertad


Il est venu le temps des vacances, je me sens soudain aussi virevoltante qu'un électron libre!

Au programme: des barbec entre amis, une incursion en dordogne, des festivals musicaux et un petit tour au Portugal...

Je vous embrasse et vous donne rendez-vous fin Août, où je vous raconterai tout tout tout.

Et surtout, BONNES VACANCES A TOUS!
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dimanche 27 juin 2010

Perdue!


Mercredi soir, très tard, était diffusé l'ultime épisode d'une série US très en vogue, contant l'histoire de rescapés d'un crash qui ont fort à faire pour découvrir les secrets d'une île pas toujours accueillante.
çà vous dit quelque chose?
Moi aussi.
Sauf que je n'ai suivi leurs aventures que deux saisons, me lassant assez vite de péripéties qui faisaient plus que m'embrouiller le cerveau. Mais comme je suis curieuse je voulais savoir le fin mot et ai donc suivi le dernier opus, ce mercredi. Mais pour tout vous dire, je n'y ai pas pipé grand-chose.
Alors hier, lorsqu'un ami accro à la série est venu dîner, j'ai voulu qu'il m'en dise plus sur le dénouement de l'affaire, avec toutes les subtilités engendrées par un scénario tarabiscoté. Je n'ai pas été déçue!
En gros (mais alors vraiment en gros, parce que l'explication a duré une heure), il y avait une fumée noire qui représentait le frère de Jacob, c'est à dire le mal, qui a aussi pris l'apparence de Lock pour s'échapper de l'île après avoir manipulé pour faire éteindre la lumière blanche mais qui par là même le transformait en mortel. Avec çà il fallait compter sur deux réalités parallèles dont l'une n'était que supposée. Limpide, non?
Je vous passe moultes autres subtilités, mais quand même si quelqu'un parmi vous a sa propre interprétation je suis preneuse, parce qu'après une heure d'explications et de concentration pour essayer de tout comprendre, mon ami et moi avons foncé vers l'armoire à pharmacie pour avaler une aspirine...
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mercredi 16 juin 2010

Quand je serai grande


A 6 ans, comme la majorité des petites filles de mon âge je disais:
-Quand je serai grande je serai maîtresse!
Et maman répondait:
-C'est bien ma chérie. Un bien joli métier.
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A 8 ans, parce que je lisais Enyd Blyton et son clan des sept:
-Je serai détective privé!
-Hum, moui...Tu as encore le temps de réfléchir. Mais je te verrai bien maîtresse d'école.
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A 10 ans, c'était Caroline Quine et Alice (la littérature de jeunesse n'a pas toujours été ce qu'elle est aujourd'hui), je rêvais donc d'être grand reporter.
-Reporter peut-être, mais grande? (ma famille a toujours eu de l'humour), institutrice, çà t'irait bien!
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A 18 ans,
-çà y est, j'ai trouvé, plus tard je veux être monteuse de cinéma! (quand on a commencé à triper sur les grands films, fatalement... Une autre fois je vous raconterai la décennie que j'ai passé dans le milieu cinématographique)
-Pas un grand avenir, tu aurais fait une si bonne maîtresse d'école...
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A 30 ans:
-Bon, et bien finalement j'ai décidé d'être prof des écoles.
-Je te l'avais bien dit! (je l'avais bien cherché, celle là.)
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Et voilà comment j'en suis arrivé là.
çà passionne mon psy!
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Et vous, quel(s) métier(s) vous faisait rêver?
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dimanche 13 juin 2010

J'vais encore à l'école!






L'année touche presque à sa fin. Non? Mais si! Parce que nous, instits et profs des écoles, fonctionnons à l'année scolaire. Mon année commence donc en septembre et se termine en juin.
Mais là n'est pas notre seule particularité.
Voyons voyons...

  • -Chaque année je découvre de nouveaux prénoms, parfois même très improbables, de Junior à Smiley (si, si, je vous jure!) en passant par de jolies sonorités comme Janelle ou Kahinna.

-Je pars bosser avec un cartable plein à craquer et trois cabas.

-J'ai souvent plein de blanc sur mes fringues parce que la craie, çà laisse des traces!

-Je me ruine en stylos rouges et cartouches d'encre.

-Je tétannise à chaque fois que l'inspecteur annonce sa venue.

-Je me transforme en ermite trois week-end par an parce que je m'y suis encore prise à la dernière minute pour remplir ces p... de livrets d'évaluatihons!

-J'emploie un langage châtié quatre jours par semaine de 8h30 à 16h30.

-J'entasse tout ( papiers de toutes les sortes, vieilles brosses à dent et tout ce qui me passe par les mains) en me disant que çà finira bien par servir un jour pour ma classe.

-J'ai un shampoing anti poux dans ma salle de bain, au cas où...

-Je réemploie des mots que j'avais rayé de mon vocabulaire depuis la préadolescence:" camarade"; "tu me fais suer"; "je vais me fâcher"; "arrête de faire le sot"...

MAIS je suis enfin la plus grande sur la photo de classe (et encore, faut voir!)

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dimanche 6 juin 2010

Si tu savais

Si tu savais comment, sous mes dehors calmes et sereins, çà bouillonne là-dedans,

Si tu voyais la couleur de mon âme,

Si tu savais comme parfois, la nuit, je tombe dans des grands trous noirs, mais comme parfois aussi je vole,

Si tu pouvais imaginer combien j'ai envie de dire je t'aime, oui, je t'aime, et rien d'autre,

Si tu connaissais mes rêves les plus fous, mes envies d'absolu,

Alors là tu me verrais, toute nue, sans artifice ni protection, et tu saurais vraiment qui je suis.


lundi 31 mai 2010

A l'ancienne


Ce week-end j'ai assisté à un mariage. Un vrai mariage à l'ancienne.

Ceux où on roule la soeur aînée encore célibataire dans une brouette (petit message à ma sister: ne te marie pas avant moi stp!)

Ceux où on a un cavalier (oui, mais moi mon cavalier il est arrivé en retard, j'avais l'air malin toute seule dans le cortège!)

Ceux où on fait une course en sac dans une salle des fêtes au parquet glissant (la prochaine fois je ne mets pas de talons!)

Ceux où on a droit au diaporama souvenirs (et là on verse une larmichette).

Ceux où le père de la mariée chante une chanson de Brel avec sa voix gutturale (deuxième larmichette).

Et enfin -je ne sais pas si c'est pareil dans toutes les régions-, ceux où on réveille les mariés avec un pot de chambre avant la soupe à l'oignon.

Bref, j'suis vannée et j'vous l'dis tout de go: je ferais pas çà tous les jours!

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mardi 25 mai 2010

Artiste bâtisseur


Lorsqu'il m'est arrivé de vous parler d'art, c'était souvent après un voyage en dehors de l'hexagone.


Aujourd'hui, je voulais partager avec vous quelques fabuleuses images du musée Tatin, endroit magique où j'allais fréquemment me promener lorsque j'habitais la mayenne.


Après le facteur cheval, Robert Tatin s'est construit une maison merveilleuse, un jardin extraordinaire vers lesquels on arrive en passant par son allée des géants.


Mais chut, je ne parle plus, et vous laisse à voir.

















mercredi 19 mai 2010

Cadavre exquis

Est-ce que çà vous dit de répondre à brûle pourpoint à un petit questionnaire de mon cru?

Ne vous privez pas.


En attendant, je me lance.



1. Le corps de qui aurais-tu aimé avoir?


Ben je ne suis pas difficile: celui de Bardot à l'époque de "Et dien créa la femme"!




2.Et la tête, alouette?

Le joli visage de Julianne moore...



3. La voix?

J'aime assez la mienne, il paraît que j'aurais pu faire de la radio (je fais ma frimeuse, là!) sinon j'aime bien la voix d'Anna Mouglalis.


4. Et le sourire?

Ah, merveilleux sourire que celui de Charlotte...





5. Et enfin, quel(le) homme/femme célèbre prendrais-tu avec toi sous la couette?

Ben c'est à dire que je préfèrerais qu'il ne soit pas célèbre, çà ferait des soucis en moins, mais bon si on m'oblige, voyons, cà pourrait être Hugh Jackman.



Mais là...là...je ne serais plus tout à fait humaine!

Et vous, à quel(le) extra-terrestre pourriez-vous ressembler?

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dimanche 16 mai 2010

Hétéroclite


Ma bibliothèque est un vrai fourre-tout. On y trouve mille choses et dans le désordre le plus complet. Un petit tour d'horizon?
Go!
  • une grande place pour mes Douglas Kennedy et mes Maupin, serrés de près par Gavalda, Auster, Benchetrit et Teulé.
  • Beigbeder côtoie Salinger, le premier étant un grand admirateur du second çà ne pouvait mieux tomber.
  • Sur le 2ème rayon les polars, de Mankell à Vargas, en passant par Scalese et Izzo.

Et après, le grand n'importe quoi ( mais je ne peux pas me refaire!):

  • mes routards tout cornés
  • ma bible sur le cinéma: les entretiens Hitchcock/Truffaut
  • les plus beaux souvenirs d'un voyage à Pragues sur un porte-photos
  • trois Lagarde et Michard pour me replonger dans les classiques
  • le livre d'or tout jauni de mon appartement du 8ème arrondissement du temps où j'étais "parisienne"
  • une carte Michelin
  • les albums photos de mon séjour à NYC
  • mon Robert et Collins pour être a good bilingual woman
  • le cahier de recettes pour bien recevoir
  • et la pile de dvd qui va bientôt s'écrouler!

Un vrai capharnaüm, quoi!!!

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mardi 11 mai 2010

Le jour où j'ai chanté comme une diva


Comme je le disais, tout peut arriver.
J'ai eu moi aussi mon quart d'heure de célébrité (locale, soit, mais c'est déjà çà).
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C'était la fin de l'été dans une petite ville de province où avait lieu un festival musical. La foule se pressait dans les rues et les cafés.
Avec mes amies nous avions décidé de passer la soirée dans notre café concert favori où se produisait deux musiciens que nous ne connaissions pas. Nous étions, comme d'habitude, impatientes de découvrir ces nouveaux talents.
Atablée devant un coktail, le répertoire du duo me plut incontestablement. Me voilà donc tapant dans mes mains et souriant d'une oreille à l'autre.
A mi-concert les musiciens s'octroyèrent une pause. Je dois avouer que le chanteur ne me laissait pas indifférente (midinette que j'étais, et que je suis encore d'ailleurs, plus souvent qu'à mon tour!)
Bref le beau chanteur revint sur scène accompagné de son guitariste et regardant le public, lançà: "Il y a une super ambiance ici! Je suis sûr qu'il y a des chanteurs en herbe. Par exemple vous, mademoiselle, si on vous demandait de chanter, vous choisiriez quoi?"
Damned. çà ne peut pas être à moi qu'il s'adresse. Non, non, c'est sûrement à quelqu'un derrière moi. Je me retournais donc.
"Mademoiselle, il s'agit bien de vous!" continua le belâtre, sourire enjoleur.
"Là, je suis faîte!" eus-je à peine le temps de penser, joues rouge et transpiration aigüe.
Je bredouillais sans réfléchir: "Heu...heu...le tourbillon de la vie!"
" Et bien venez, nous vous écoutons!"
Et moi de traverser la salle, comme aimantée par le regard du charmeur, survolant la foule, jusqu'à la scène.
Je commençais à entonner:" Elle portait des bagues à chaque doigt, des tas de bracelets autour des poignets...", voix chevrotante, corps tremblant, puis, comme un miracle ma voix prit de l'assurance, un silence magique se fit dans la salle, j'étais là, sur une scène, un guitariste m'accompagnait et je revisitais avec un immense plaisir la chanson de Jeanne Moreau.
Instants suspendus...
Je vous passe les clins d'oeil encourageants du chanteur non loin de moi qui me faisaient rosir.
Je n'ai jamais si bien chanté que ce soir là, portée par les artistes et une salle bienveillante.
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La semaine qui suivit je n'étais plus Lola, j'étais devenue "Jeanne" pour les gens qui m'apostrophaient aimablement dans la rue...
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lundi 10 mai 2010

Croisements


Aujourd'hui juste une phrase d'Ernest Hemingway que je trouve très juste.

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"Nous devons nous y habituer: aux plus importantes croisées des chemins de notre vie, il n'y a pas de signalisation."
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mercredi 5 mai 2010

Le jour où j'ai chanté comme une casserole


Il est des moments dans la vie où on se demande pourquoi on s'est embarqué là-dedans. çà m'est arrivé lors d'une soirée karaoké où j'aurais voulu me cacher dans un trou de souris.
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Mon ami Nigel m'avait entraînée ce soir là dans ce pub, "pour boire une petite mousse". Why not?
Et très rapidement, emporté par cette ambiance de chanteurs amateurs, il avait voulu pousser la chansonnette, fort bien d'ailleurs, comme la plupart des prestations de ceux qui avaient pris le micro (car contrairement à une idée reçue, la plupart des volontaires dans un karaoké se débrouillent particulièrement bien, d'autant plus que dans le cas présent il s'agissait visiblement d'habitués du lieu).
Bref, vint ce soir là à Nigel l'idée de me lancer un challenge.
"Lola, à toi, montre leur de quoi tu es capable."
Moi, rougissante et coeur battant soudainement à 200:"Pas question...je ne saurais pas, et puis aucune chanson ne me plaît dans la liste, tu me vois en train de chanter du Céline Dion?"
Nigel insistait vaillamment, et moi je transpirais à grosses gouttes, voyant nettement le moment où j'allais lâchement céder.
"Allez, pour le fun!"
Ben voyons! Amusons nous alors (voilà comment on se laisse piéger...)
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J'optais donc pour un morceau de Gainsbourg (chanté par Jane) que je connaissais à peine (bien que par ailleurs je sois fan du compositeur), mais qui me semblait simple à interpréter. Grave erreur, ne chante pas Gainsbourg qui veut!
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Me voici donc debout, micro en main en train de commencer à interpréter "Oh di dou di dou di dou da..."
Dès les premières notes: silence consterné dans la salle. Une véritable catastrophe. Je ne suis pas dans le ton, ma voix est nasillarde, je suis on ne peut plus ridicule (mais je confirme l'adage: çà ne tue pas).
L'assistance est de plus en plus gênée, tandis que Nigel me soutient moralement par de petites pressions encourageantes sur l'épaule.
Il faut vous dire que quand je commence quelque chose, je vais jusqu'au bout! Ces trois minutes me parurent interminables...
L'apogée dans le grotesque vint lorsque, toujours debout dans mon chemisier ajusté moulant juste ce qu'il faut ma poitrine généreuse, je susurrai ces paroles:"...et je suis aussi plate qu'un garçon, que c'est con!..."
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Ridicule je vous dis, mais j'en ris encore aujourd'hui!
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Dans le prochain billet, je vous raconterai la fois où j'ai chanté comme une diva (car ce qui est bien dans la vie, c'est que tout peut arriver, même le meilleur!)
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dimanche 2 mai 2010

Effervescente et lascive


C'est tout moi çà!
D'un extrême à l'autre selon le moment ou la situation.
Active et passive, j'excelle dans les deux m'sieur dames.
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Au travail vous me verriez, toujours sur le pont, à vouloir faire au mieux, me concentrant pour penser à tout, n'oubliant jamais de dire chaque jour un petit mot personnel à mes chers élèves, jonglant entre les photocopies, la gestion de la classe, l'aide personnalisée et les réunions de concertation, souvent en non-stop de 8h à 18h (si si, on bosse dans l'éducation nationale, contrairement à ce qu'en pensent certains).
EFFERVESCENTE...
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Mais quand je rentre dans mon sweet home, alors là j'ai une force d'inertie presque incroyable. Je suis capable de buller avec volupté, m'étendant les jambes en l'air en fermant les yeux et de faire le vide, d'être totalement alanguie, ne répondant pas au téléphone, n'allumant ni la télé, ni le PC. Un moment pour me retrouver, presque inerte.
LASCIVE...
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mercredi 28 avril 2010

Back street

Dans les années 90 il y avait un groupe qui s'appelait les Backstreet boys. Mais depuis fort longtemps existent celles qu'on appelle depuis près d'un siècle les backstreet girls (surnom tiré du roman de Fannie Hurst).

Je voudrais rendre hommage en quelques mots, quitte à choquer les pudibonds, à toutes ces femmes qui passent après. Après l'autre femme, la légitime.
Celle sur qui la foudre est tombée sans crier gare, qui auraient voulu prendre leurs jambes à leur cou mais en ont été empêchées par un cupidon facétieux.
Les backstreet girls se doivent de ne surtout rien demander, et ne connaîtront jamais que l'amour en lieu clos. Elles écouteront l'homme se confier à elles, elles le soutiendront envers et contre tout. Elles l'aideront à supporter sa vie, sans oser espérer qu'un jour il pourrait être tout à elles.
Jusqu'au moment où, comme un miracle, elles trouveront la force de dire "non, çà suffit, je m'en vais. Je rêve d'autre chose", elles plieront bagage sans un regard en arrière et chercheront enfin la route de la légitimité.

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vendredi 23 avril 2010

Je connais Jean de la lune




Le moins que l'on puisse dire, c'est que mon ami Fabio est lunaire.

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Etant souvent perdu dans un monde onirique, entre fiction et réalité (un rêveur s'il en est!), Fabio a souvent maille à partir avec le quotidien.

Ainsi il n'est pas rare de le voir égarer ses clés en toutes circonstances mais comme il se connaît bien il en a refait une dizaine de doubles, qu'il laisse ici et là, chez ses amis compréhensifs.

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Fabio est un rêveur, oui, je le répète.

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En témoigne cette scène arrivée pas plus tard que la semaine dernière: alors que je l'attendais tranquillement chez moi en humant l'odeur du café qui n'attendait que lui, mon téléphone sonna.

-Allo oui?

-Lola? C'est Fabio. Je suis devant chez toi.

-Ah? Mais tu n'as pas sonné. J'arrive!

Et là j'ouvris la porte et me trouvai devant un couloir on ne peut plus désert.

-Ben tu n'es pas là Fabio...

-Mais si!

Ambiance surréaliste.

Me voici donc à vérifier dans la cage d'escalier mais il n'y avait personne. Je regardai même dans le local du vide ordures, mais évidemment de mon ami aucune trace. Et lui qui insistait!

-Ah non! affirmai-je fermement, je suis sur le palier et je te confirme que tu n'es pas là.

Il s'était tout simplement trompé d'immeuble.

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Je l'aime bien Fabio, peut-être justement parce qu'il est souvent sur la lune.


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lundi 19 avril 2010

Chacun cherche sa moitié


Dans un conte philosophique, Platon racontait l'androgyne originel.
Aristophane, dans "Le banquet"nous explique qu'à l'origine étaient trois êtres: l'être femelle, l'être mâle, et un troisième être étrange puisqu'il était à la fois mâle et femelle, et possédait par là même quatre jambes, quatre bras et...deux sexes!
Un jour Zeus sépara l'hybride en deux et depuis les deux morceaux n'ont de cesse de vouloir se retrouver pour se rassembler.
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Joli conte. C'est beau.
.Mais il nous a pas mis dans la merde Zeus!
Parce que moi, je l'attends toujours ma moitié d'orange.
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vendredi 16 avril 2010

Mots de stars


Aujourd'hui, quelques pensées de stars:
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L'amour se mesure à ce que l'on accepte de lui sacrifier. Ava Gardner
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Le seul moment où une femme réussit à changer un homme, c'est quand il est bébé. Natalie Wood
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Nier Dieu, c'est se priver de l'unique intérêt que présente la mort. Sacha Guitry
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Rêve comme si tu vivais éternellement. Vis comme si tu allais mourir aujourd'hui. James Dean
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Une carrière réussie est une chose merveilleuse mais on ne peut pas se blottir contre elle la nuit quand on a froid. Marilyn Monroe
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Si la natation est bonne pour la ligne, pourquoi les baleines sont-elles si grosses? Robert
Mitchum
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Une de ces phrases vous inspire une réflexion? Piochez donc, je vous écoute!
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dimanche 11 avril 2010

Qui hait les dimanches?

Il y en a qui détestent le dimanche.
Pas moi.
Pour moi le dimanche est un don du ciel, parce que ce jour là, la plupart du temps je ne fais rien. Rien à part m'occuper de moi.

Après un réveil en douceur et étirements voluptueux sous la couette, je reste un peu au lit pour lire un ou deux chapitres de ce roman dont les mots s'emmêlent le soir tandis que mes yeux piquent, alors que le matin...le matin les lignes défilent à toute vitesse et je ne peux plus m'arrêter...
Je finis pourtant par m'extirper de mon plaisir littéraire et vais faire passer le café dont j'ai enfin le temps d'apprécier l'arôme. Après ce petit déjeuner/brunch ( selon l'heure qu'il est, car vous aurez sans doute compris que JE PRENDS LE TEMPS), j'investis la salle de bain et là je laisse couler longtemps, longtemps l'eau chaude sur mon dos. Puis j'épile, je fais un masque, je crème... (je crème encore plus depuis que j'ai dépassé 40 ans!)
Il m'arrive de passer mon après-midi à regarder la mer, à jouer à éviter les vagues sur le sable, ou alors je regarde ce film qu'on m'a conseillé depuis si longtemps.

Bref je ne fais RIEN et j'adore çà.

Et vous dîtes-moi? Dimanche cocooné ou dimanche agité?

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samedi 3 avril 2010

çà s'en va et çà revient




çà commence par un petit point dans l'estomac qui semble venir de loin, on ne sait pas bien d'où.


Et puis çà gonfle, insidieusement, sans qu'on puisse l'arrêter. Parfois çà provoque la position chien de fusil, la seule qui permette de survivre encore une heure, puis une autre...


Quelquefois aussi, çà fait jaillir le mal de vivre, avec sa cohorte de regrets irratrapables, çà ronge de l'intérieur.


Et puis un jour çà s'en va, et on peut à nouveau respirer, marcher en trouvant beau le ciel, toucher du doigt la légèreté...


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mercredi 31 mars 2010

Culte

Il est des mots qui vous restent pour toujours. Des mots d'humour ou d'amour entendus dans les plus belles pages du cinéma.
Voici 5 extraits savoureux:












Paris est tout petit pour ceux qui s'aiment comme nous d'un aussi grand amour!

(Les enfants du Paradis, 1945)



Tu m'as dit je t'aime, je tai dit attends. J'allais dire prends-moi, tu m'as dit va-t-en...











Jules et Jim, 1962)




-Au lieu de dire des bêtises, tu devrais travailler!




-J'travaille... J'travaille à être heureuse!






(Et dieu créa la femme, 1956)



-J'ai été obligé de passer la nuit avec cette femme charmante aux sanitaires.

-Je précise que je peux être charmante ailleurs qu'aux sanitaires!

( Les bronzés, 1978)



Et pour finir, prière de prendre l'accent marseillais:


-Marius, il a plus assez de musique dans le coeur pour faire danser sa vie.
-Putain, tu dis de ces phrases, avec de ces mots!
-C'est pas de moi, c'est de Céline.
-Céline? Ta femme?
-Mais non! Céline l'homme de lettres!
-Céline? Un homme?

(Marius et Jeannette, 1997)

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Et vous, quelles répliques vous ont fait sourire ou tout simplement touchés?



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jeudi 25 mars 2010

Snoring Daddy


Papa est souvent passé dans le journal régional grâce aux diverses associations dont il était secrétaire général, trésorier, parfois même président. Mais il y a tout de même une fois où on parla de lui à son corps défendant.
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Ce soir là nous étions allés au théatre en famille, voir une pièce contemporaine au texte soporifique et au décor minimaliste (Je me demande encore aujourd'hui ce qui nous avait poussé à faire ce choix improbable!), et juste après le premier tiers du spectacle, papa s'est endormi profondément. Si profondément que même les coups de coudes les plus pressants ne le firent pas émerger une seule seconde dans le monde réel.
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Bon, et bien, fais de doux rêves, papa!
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Le lendemain, dans le journal, la critique de la pièce s'achevait ainsi: "...La pièce était tellement ennuyeuse qu'on entendait des ronflements durant toute la durée du spectacle."
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Et oui, Y'en a qui savent se faire remarquer en toutes circonstances.
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samedi 20 mars 2010

Il disait


Il disait, le soir, quand la lumière tombait, il disait:"Je t'adore. Tu es spéciale. Il y a quelque chose de chimique entre nous. Quelque chose d'inexpliquable, çà vient d'ailleurs."

Il disait:"Arrête de dire que tu te trouves pas assez ceci ou trop cela, arrête, arrête, tu es la plus belle chose qui me soit arrivée."

Il me disait en effleurant ma joue:"A quoi bon essayer d'être différente, reste comme çà, juste comme çà, et viens contre moi, tout contre."

"Oublie la journée, le travail. Oublie tout çà, je suis là maintenant. Oublie les autres et le temps qui passe. Il est suspendu là. Viens que je te serre contre moi."

Il disait encore:"Oui, c'est çà, laisse toi aller comme çà. N'oublie jamais que quoiqu'il arrive je ne t'oublierai pas."

Et moi je ne disais rien, lui souriais, et pensais tout bas:Merci.


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mardi 23 février 2010

Blog en pause


Peu d'inspiration et peu de réactions, ou bien peu de réactions donc baisse d'inspiration?
Alchimie médiocre pour faire vivre un blog.
Je fais donc une pause, en laissant la porte entrouverte sur un éventuel retour.
Que sera sera.
Besos.
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lundi 15 février 2010

Quelqu'un a t-il des nouvelles?


Un sacré moment déjà que je me demande où sont passés l'agent Dale Cooper, la femme à la bûche, le "Jack n'a qu'un oeil" et l'horrible Bob.


Et où ont disparus John Merrick et sa neurofibromatose? Dorothy Vallens, le cordon de velours bleu et l'oreille coupée à Lumberton?


Quelles raisons à ce silence?

Je déclare l'enquête ouverte, avis aux amateurs!

David Lynch, bon sang, où es-tu donc passé?


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vendredi 5 février 2010

Hommage





(...) J'arrivai au rendez-vous en avance. Je m'assis donc dans le hall, sur une de ces banquettes de cuir près de l'horloge et guettai les filles qui arrivaient. Beaucoup d'écoles étaient déjà en vacances et il y avait près d'un million de filles, assises ou debout, un peu partout, qui attendaient que leurs rancards veuillent bien se montrer. Des filles aux jambes croisées, des filles aux jambes non croisées, des filles aux jambes terribles, des filles aux jambes moches, des filles qui avaient l'air d'êtres de gentilles filles, des filles qui, sans doute, étaient des chiennes pour qui les connaissait. Vrai, c'était un joli spectacle, si vous voyez ce que je veux dire. En un sens aussi, c'était comme qui dirait déprimant car vous ne cessiez de vous demander ce que diable il leur arriverait à toutes. Quand elles sortiraient des écoles et des collèges, je veux dire. Vous vous disiez que la plupart d'entre elles, probablement, se marieraient avec des abrutis. Des types qui sont toujours en train de parler du nombre de kilomètres qu'ils font au litre avec leurs saletés de voitures. Des types qui se mettent dans des colères du diable et agissent comme des enfants si vous les battez au golf, ou même tout simplement à quelque jeu idiot comme le ping-pong. Des types absolument nuls. Des types qui n'ont jamais lu un livre. Des types très ennuyeux (...)


Extrait de l'Attrape coeurs, de JD Salinger, qui nous a quitté le 27 Janvier dernier.

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vendredi 29 janvier 2010

Je cherche un mari

Je cherche un mari. Mais entendons nous bien: je ne cherche pas un mari dans l'absolu, non. Je cherche un mari pour le mercredi 3 février de 14 à 16 heures.
Tout a commencé par un coup de fil.
-Allo! Madame Bebop Lola? ( Hum je sais pas pourquoi mais çà sent le démarcheur...)
-Elle même.
-Vous avez été tirée au sort dans l'annuaire et j'ai l'honneur de vous annoncer que vous avez gagné 3 magnifiques cadeaux. ( Mais bien sûr. Dis moi vite ce que tu veux me vendre) Vous êtes bien mariée, madame Bebop? ( ah parce qu'en plus, si je suis célibataire je suis bonne à jeter à la poubelle?)
-Bien sûr (oui je sais c'est pas beau de mentir).
-Alors je vous propose de venir retirer vos cadeaux dans notre nouveau magasin ( et patati et patata) le 3 février prochain, EN COUPLE (il insiste!). Puis-je compter sur votre présence ainsi que celle de monsieur Bebop?
-heu...oui oui! ( finissons-en avec ce coup de téléphone qui a interrompu ma séance d'épilation maison).

Alors voilà, je cherche un mari de début d'après-midi, le prochain mercredi.
Parce que je les veux, moi, mon "astucieux cuiseur vapeur", mon "appareil photo numérique avec fonction vidéo" et mon "excellente bouteille de vin de Bordeaux".

Ou alors, fallait pas m'appeler!

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jeudi 21 janvier 2010

Obsessions


Je fais toujours des cauchemars dans lesquels il y a des animaux.
Par exemple, je me promène tranquillement, et sur un mur sont perchés une pleïade de chats menaçants qui finissent invariablement par me sauter dessus, pire que dans les films de Dario Argento.
Ou alors je me retrouve locataire d'une maison sombre et délabrée dans laquelle pulullent les rats. ( et pourtant je ne bois pas, ou si peu!)
Autre variante: je me retrouve isolée dans un appartement, cernée par les cafarts.
Oui, je sais. Il faut que je coure m'allonger sur le divan.
Une prochaine fois je vous raconterai mes plus doux rêves où se mêlent azur, sourires et Antonio Banderas, et peut-être même mes rêves érotiques. ( Bon, pour la dernière option je me réserve le droit de sortir mon joker.)
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dimanche 10 janvier 2010

Faut que j'le fasse!

  • fumer une cigarette sur deux (expliquez moi comment faire, j'ai pas vraiment compris l'équation)
  • rire AU MOINS une heure par jour ( je cherche un clown)
  • recommencer à aller à la piscine (mais quand il fera moins froid)
  • faire taire l'angoisse sourde qui m'étreint devant toute situation insécurisante ( help me, docteur Freud!)
  • adopter la philosophie du "Carpe diem" ( professeur Keating, besoin de toi!) et reléguer mes doutes à la trappe (j'vais en garder quelques-uns, quand même, pour avancer)
  • encourager ma folie intérieure à s'exprimer davantage (tous aux abris!)

Que des choses universelles, quoi...

Et toi lecteur, quelles résolutions?????

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dimanche 3 janvier 2010

Bad things

Je vous souhaite à tous une année 2010 pleine de facéties, avec juste ce qu'il faut de débauche et d'immoralité, une année qui pourrait ressembler à un air comme çà: ( à écouter)