lundi 29 juin 2009

Rien ne va plus

Je vais quitter mes petits élèves et des collègues sympas...
...pour aller dieu sait où ( réponse fatidique dans trois jours)...

Le roi du moonwalk et ma drôle de dame préférée se sont fait la malle.

Samedi dernier je suis partie 5 minutes avant LA surprise, sur le vieux port: M. en live dans une ambiance de folie ( ya qu'à moi qu'çà arrive!)

Et par cette chaleur, je suis au bord du malaise, complètement déshydratée!

Pour toutes ces raisons je m'en vais boire de ce pas... à votre santé!

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dimanche 21 juin 2009

Et si on se mettait à y croire?


L'autre soir, pour me vider la tête, j'ai participé à une partie de poker. Chacun(e) ses méthodes pour se déstresser.


Je commençai la partie avec d'excellentes mains: paire d'as, figures qui se suivent, 2 cartes hautes et de même couleur...mais malgré la chance entre mes mains, je ne gagnai pas une seule fois. Il y avait à chaque fois un joueur mieux loti, grâce à un flop qui se liguait contre moi!


Alors, lorsque je me retrouvai avec la pile de jetons la moins fournie de la table, je me dis "Allez, perdu pour perdu, va jusqu'au bout et mise ce qu'il te reste. Tapis! Malgré mon 3 et mon 10 entre les mains, ne laissant aucun espoir de victoire.


Et là, le flop: 3 - roi - 3

( dans ma tête) "Chouette, un brelan!"

Le tournant: as

"Aïe, çà n'arrange pas mes affaires, c'est fini, j'ai tout perdu."

La rivière: 3!

"AAAAAhhhhhh! Le carré victorieux, incroyable!


Il me plaît de penser que dans la vie c'est pareil, et que même avec de mauvaises cartes au départ, avec l'espoir et quelques prises de risque, on peut gagner à la fin...


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mercredi 10 juin 2009

Petit démon


On avait 6, 7 ans et il n'y avait rien que j'aimais tant que d'aller passer un dimanche chez ma cousine.

Parce qu'on faisait les 400 coups, parce que notre imagination débordante nous transportait aux portes de mondes fantastiques dont nous seules avions la clé.

Et quand mes parents sonnaient le glas du départ, c'était un déchirement: la journée n'avait duré qu'un instant!


Cependant, il me revient qu'au gré de nos jeux plus inventifs les uns que les autres, ma cousine (d'un an mon aînée) prenait parfois un malin plaisir à me faire marcher sur la tête, voire pire...

A 6 ans, elle m'a fait croire que je m'étais lavé les mains avec un savon empoisonné.

A 7, elle m'a égarée dans le dépôt de la quincaillerie de son père ( une surface immense, surtout vu du haut de mon 1m10), et n'a daigné revenir me chercher que longtemps après, lorsque je l'ai menacé d'un " J'vais l'dire à tes parents que tu as fait exprès de me perdre!" ( on utilise les armes qu'on peut quand on a encore deux dents de lait).

Et bien entendu, j'en passe des terribles.


Mais, mais...malgré tout, ces rencontres avec ma cousine démoniaque restent parmi les meilleurs souvenirs de mon enfance.


De là à comprendre que c'était les prémices d'un côté masochiste chez moi, il n'y a qu'un pas, que je me garderai bien de franchir...


vendredi 5 juin 2009

C'est si vrai


Aujourd'hui, juste une petite pensée Freudienne...


Nous ne sommes jamais aussi mal protégés contre la souffrance que lorsque nous aimons...
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