jeudi 27 mars 2008

débutante

J'ai encore des problèmes de mise en page, zut de zut!!! ( Je vais m'améliorer vous croyez?) Espoir...Espoir...

Le Bench





Si j'avais été un homme, j'aurais bien aimé être dans la peau de Samuel Benchetrit.


Parce qu'il a une belle gueule.

Parce qu'il n'a pas oublié qu'il venait d'une banlieue HLM et qu'il nous la fait aimer, sa cité.

Parce qu'il a eu un enfant avec l'une des actrices les plus mystérieuses et à la fois attachante de l'hexagone.

Parce qu'il sait réparer un évier qui fuit, poser un chauffeau, entretenir les robinetteries.

Il peut s'enfermer dans un labo photo et ne pas confondre le révélateur et le fixateur.

Il sait faire des films tout seul et y diriger à la fois Jean Rochefort, Bashung et Arno.

Il connaît par coeur des répliques entières de toute la filmographie de Bergman, Fellini et Scorcese.

Il est capable d'écrire de belles pièces de théatre.

Et même, il sait jouer la comédie!


Et surtout parce qu'il sait réinventer ses souvenirs et nous les faire partager.




















dimanche 23 mars 2008

Fauve




J'aime les Fauves.

Je ne veux pas parler des pumas, lynx, panthères ou tigres ( quoique Shere Khan m'avait fait un sacré effet, quand j'avais 5 ans!).

Encore moins d'une certaine catégorie de mâles qui mordent, griffent et laissent dans leur sillage une odeur...heu...particulièrement forte ( bon j'avoue des fois - mais des fois seulement- j'adore...).

Non là je parle de l'éphémère courant pictural basé sur l'instinct et la couleur.

Et pendant que j'y suis, je reprends à mon compte une phrase de Vlaminck à Derain: "La science me fait mal aux dents."

mercredi 19 mars 2008

Quelques mots d'une autre


Je suis la Liaison Dangereuse
Entre les astres vénéneux
Aspirée par les nébuleuses
J'ai le Diable au corps ou c'est Dieu
Errant entre les murs de feu
D'un antre Au Dessous du Volcan
Crachant la limonade bleue
Je fuis les Hauts de Hurlevent

(...)

J'aspire aux matins en enfance
Où se calment les Possédés
Les matins transparents qui dansent
Balayés d'un vent d'Odyssée
Je rêve d'une sieste jaune
Dans le Gai Savoir de l'été
Loin de l'autel pervres où trônent
Les Fleurs du Mal carbonisées

Et je m'en vais sur d'autres ailes
Laissant sans vice ni vertu
Aux Petites filles Modèles
La Recherche du temps perdu

Je suis la Machine Infernale
Et la Symphonie Pastorale

Dame à la licorne ennivrée
Je vis ma Saison en Enfer
Et puis joue à chat perché
Dans le Silence de la Mer
Je suis le Lys dans la Vallée
Evanouie sous les baisers
Je suis la voiture d'Orphée
Parlant le langage des fées

(...)

Je suis la Machine Infernale
Et la Symphonie Pastorale

B. Fontaine

jeudi 13 mars 2008

Dead or alive?

Mardi 11 mars ( il y a deux jours, donc), me voici partie pour un rendez-vous improbable sur le port. Attendre au pied des deux tours me paraît rapidement -au regard de la météo qui semble ne pas vouloir me voir rester là ( le vent, à ce rythme là, ne va pas seulement décorner les boeufs!)- une très très mais alors très mauvaise idée. Je me décide donc à attendre le monsieur à l'intérieur. Où, je ne sais pas, mais DEDANS.
Je pénètre donc dans le premier bistrot à ma gauche ( il n'y a qu'une gauche sur le port, enfin tout dépend il est vrai dans quel sens on se tient, mais moi je préfère aller vers la gauche, allez comprendre...).
Une fois installée confortablement devant ma mousse, et après avoir reçu un appel me précisant qu'ON aurait vingt minutes de retard ( "Je suis confus, désolé, c'est pas ma faute, tu m'en voudras pas..."), je commence à regarder autour de moi. Tiens? On n'est que trois. Deux serveurs ... et votre servitrice.
Et pour nous accompagner dans cette ambiance chaleureuse ( mais si), un écran LCD avec le 20h beuglant :"çà s'en va et çà revient, c'est fait de tous petits riens...Le lundi au soleil ( du soleil, où çà ???) ... Magnoliaaaaaahhhhhhhh...".
En fait, nous sommes quatre. Et bien plus si l'on compte les pleureuses réunies pour l'occasion devant un moulin en pleine déconfiture.
serveur n°1: "Ils nous emm...avec Claude F. Moi quand je mourrai on n'en fera pas un patacaisse trente ans après!
serveur n°2: T'as raison! Mais dis-donc, t'imagines le jour où Johnny va y passer, Sarko va déclarer un deuil national d'une semaine, si çà se trouve. Hein, mademoiselle?
moi : Oui. Si çà se trouve. (...)
serveur n°2: Ben oui, y a pas que Cloclo qu'est mort dans les années 70. Y'en a plein! Joe Dassin aussi.
moi ( contradictoire, juste pour le plaisir): Non, Joe Dassin c'est début des années 80. ( on est cultivé ou on ne l'est pas après tout)
serveur n°2: Vous êtes sûre? Pourtant je suis certain qu'il y a un chanteur qui est mort...heu...en 1977.
serveur n°1 ( qui ne s'est pas endormi, contrairement aux apparences): Oui. C'est qui?...Elvis?
moi : Alors là vous me collez. Je sais pas moi... ( Mais z'êtes sûrs qu'il est mort, Elvis?)
serveur n°2: JE SAIS!!! En 77, c'est Mike Brandt!
moi: Yes!!!
serveur n°1 : Trop fort! Et Elvis, alors?
moi: Ben Elvis... Je vous dis qu'il est pas mort!"

Regardez-moi ce déhanché cultissime.
Immortel çà, non?

http://fr.youtube.com/watch?v=We8P_Ww27hY

( faut encore cliquer, je ne sais toujours pas mettre les vidéos)

mercredi 12 mars 2008

flash back (2)



Ce premier soir au restaurant, vous m'avez draguée ouvertement... Je vous plaisais infiniment, vous aviez envie de me serrer dans vos bras, de me caresser... Je me disais, mais il exagère, il y va carrément, je devenais rouge et cachais mon trouble par un vague humour... Vous n'étiez pas dupe, çà vous amusait. Je me disais que vous étiez encore un de ces hommes qui me veulent dans leur lit pour un soir. J'étais prête à foncer malgré tout, vous aviez en même temps ce côté touchant qui laisse entrevoir autre chose, peut-être...

Sur le parking vous m'avez embrassée, puis vaguement effleurée dans votre voiture. J'avais quinze ans et vous aussi...gauches, troublés, des enfants.

Je revois votre regard suppliant lorsque je suis partie : " J'aimerais tellement vous voir cette semaine!", "Oui, appelez-moi", "Promis?", "Oui".

Je n'ai pas eu le temps de penser à se qu'il pouvait se passer car vous m'avez appelée dès le lendemain, ou le surlendemain...dans votre voix comme une urgence, il FALLAIT que j'accepte de passer un moment avec vous. Il était très tard, c'était après votre travail, il n'y avait qu'une solution: vous voir chez moi...

La peur m'a soudainement gagnée.


samedi 8 mars 2008

du pied gauche

Il y a des matins comme aujourd'hui où tout commence comme un film des années 70 (avec un grand frisé et une chaussure noire).
D'abord je me dévisse les cervicales en m'étirant ( grand "ouille!!!!" tonitruand), puis je fais tomber la lampe de chevet ( je suis bonne pour acheter une nouvelle ampoule, parce qu'évidemment je n'en ai pas en réserve.), je me dirige vers le frigo et m'aperçois ( non sans angoisse) que je n'ai plus de café, puis après une bonne douche revigorante ( y'avait de l'eau, faut pas éxagérer non plus...), j'ouvre mon tube de dentifrice et vais pour le répandre sur...Mais bordel Où EST MA BROSSE A DENT?
Et là, tu repars te coucher parce qu'il n'y a rien d'autre à faire ( sinon réfléchir à comment tu vas t'y prendre pour sortir acheter la maudite brosse sans avoir à ouvrir la bouche et exposer ton haleine fétide au monde entier).
La journée a donc commencé ... ENERVEE. ( j'ai résolu mon problème mais je ne vous dirai pas comment).

http://www.dailymotion.com/register/8b28033b6868fd106dbc17de2/5241141

( désolée il faut cliquer, je ne sais pas mettre la vidéo directement)

lundi 3 mars 2008

Et vous?

çà ne vous est jamais arrivé, à vous?

-de vous sentir seul(e) au monde?
-de ne pas voir plus loin que le mois qui arrive?
-d'avoir envie de regarder toute la saison 2 de "six feet under", le dimanche, en mangeant du chocolat( de préférence sous la couette)?
-de vous dire que, peut-être, vous ne ferez plus jamais l'amour?
-de rejeter totalement l'idée de voir la tête de vos collègues le lundi matin?
-d'avoir peur de ce qui pourrait arriver aux gens qui vous sont indispensables?

Et puis, aussi, parfois...

-d'ouvrir les volets le matin, regarder le soleil et vous dire "p..., c'est bon d'être en vie!"?
-de vous croire, pour un instant au moins, immortel(le)?
-de fredonner, du matin au soir, et çà, où que vous soyez ( sans vous apercevoir qu'on vous regarde bizarrement au rayon laitages du supermarché)?
-d'appeler ceux que vous aimez juste pour leur dire, justement, que vous les aimez?
-de penser que la vie est belle?